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mai 12, 2023

Dernière mise à jour : 28 juil. 2023

C’est drôle étant donné que la devise de l’Assemblée législative de l’Ontario est Audi Alteram Partem, littéralement « Écoutez l’autre côté »


Retourner à Queen’s Park après avoir passé du temps à voyager l’Algoma-Manitoulin est toujours un petit choc culturel pour moi.

D’une communauté à l’autre, je suis toujours impressionné par les conversations engageantes que les électeurs veulent avoir au sujet de divers problèmes auxquels notre province est confrontée. Ceux qui se présentent pour me rencontrer viennent toujours prêts pour avoir des conversations différentes à plusieurs sujets. Les électeurs veut toujours discuter comment nous pouvons travailler ensemble pour résoudre les problèmes et ils sont toujours prêts à écouter autant qu’ils parlent.

Au contraire, le débat à l’Assemblée législative peut parfois sembler désespérément unilatéral, où chaque parti est creusé dans son point de vue et ne veut pas entendre l’autre côté. C’est drôle étant donné que la devise de l’Assemblée législative de l’Ontario est Audi Alteram Partem, littéralement « Écoutez l’autre côté ».

De nos jours, ce n’est pas seulement entre les partis politiques que les contrepoints sont rejetés comme distractions inutiles; il y a des moments où l'on a l’impression que le gouvernement évite intentionnellement les conversations difficiles qu’il devrait avoir avec les gens qu’il sert.

J’en ai tenu compte lorsque j’ai pris la parole pour faire des observations sur le projet de loi 71, la Loi visant à construire plus de mines. Le gouvernement a présenté cette loi pour dernière lecture cette semaine et si elle entre en vigueur, comme les conservateurs semblent prêts à le faire, ce projet de loi adoptera une série de modifications à la Loi sur les mines.

Le projet de loi 71 y comprend plusieurs partis que je trouve préoccupants. Il propose des modifications aux pouvoirs du ministre des Mines en ce qui concerne les permis d’exploration et la réhabilitation des anciens sites miniers. Présentement, les pouvoirs de prendre des décisions sur les permis et les plans sont exercés par un membre de la fonction publique indépendante de l’Ontario. Le cabinet du ministre exercera ses pouvoirs décisionnels en vertu des modifications que le gouvernement Ford prévoit apporter. Je crois que cette mesure compromet l’indépendance de la prise de décisions et nuira à la confiance du public, car les décisions seront prises sans examen clair et indépendant.

Ce qui me préoccupe le plus dans le projet de loi 71, c’est la condamnation qu’il a reçue des Premières Nations de tout l’Ontario. Le gouvernement semble déterminé à éviter l’engagement avec les personnes les plus affectées, en particulier les Premières Nations. On dirait presque que le gouvernement Ford croit que s’il n’en parle tout simplement pas, le problème ne fera que tomber dans l’oubli. À un point, au moins 13 Premières nations prolongent des poursuites judiciaires contre le gouvernement pour avoir refusé d’adhérer aux traités qui régissent la relation de nation à nation. Beaucoup d’autres ont exprimé leur opposition à la façon dont ce gouvernement et les gouvernements précédents ont approuvé l’exploitation des ressources dans leur pays d’origine.

Le gouvernement Ford semble déterminé à répéter l’histoire du Cercle de feu. Le dernier gouvernement libéral, dirigé par Kathleen Wynne, s’est retiré des conversations consensuelles avec les Premières Nations de la région. C’est exactement la même tactique de « diviser pour mieux régner » utilisée par ce gouvernement. Cela a créé une série croissante de défis qui gâcheront sûrement tout véritable progrès sur le Cercle de feu et sur la voie de la réconciliation.

Apporter un changement stable est un travail difficile et l’une des parties les plus difficiles est d’être prêt à avoir ces conversations pénibles avec ceux qui ne sont pas d’accord. La nature de la politique exige des débats et des défis. Un élément clé de ce processus est d’écouter autant que vous parlez. Après tout, le créateur nous a donné deux oreilles et une bouche pour une raison.

Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec mon bureau au sujet de ces questions ou de toute autre question provinciale. Vous pouvez joindre mon bureau de circonscription par courriel à ma nouvelle adresse, mmantha-co@ola.org ou par téléphone au 705-461-9710 ou sans frais au 1-800-831-1899.

Michael Mantha député

Algoma-Manitoulin


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